Salem - King Night
Je ne sais pas par quel bout prendre cet LP composé de onze titres. Comme je le disais précédemment, on trouve des titres hip-hop très expérimentaux, une flow repris et ralenti à souhait, un beat bien présent et de grandes nappes ambiantes… Ces derniers ont pour titre Sick, Trapdoor ou encore Tair. D’autres sont seulement instrumentales, le beat est toujours bien lourd et les synthés sont torturés jusqu’à saturation pour renforcer le côté malsain de leur musique. La magnifique ouverture King Night, également nom de l’album en est le parfait exemple. Le final Killer finit cet album en beauté et conclut bien ce tour de passe-passe, on y trouve quelques touches de voix assujetties à de multiples effets pour en donner des incantations. Enfin il y a le reste, l’inclassable, bien que l’autre partie ne l’était pas non plus, on atteint le paroxysme dans la singularité et Asia en est le digne représentant : bruitiste, abrasif, électrique sont quelques termes qui pourraient la décrire. Hound et son début à la limite du dubstep vous en fera voir de toutes les couleurs, ou devrais-je dire plutôt : vous faire broyer du noir, car oui c’est album n’est pas ce qu’il y a de plus joyeux.